Powered By Blogger

Welcome to Villa Speranza.

Welcome to Villa Speranza.

Search This Blog

Translate

Friday, April 12, 2013

La Carmen di Antonio de Lauzieres --- Carmencita Garcia

Speranza

Carmen
Image illustrative de l'article Carmen (nouvelle)
Première page de l’édition de 1883.
Publication
AuteurProsper Mérimée
LangueFrançais
ParutionDrapeau de France France, 1847,
Nelson
Intrigue
Lieux fictifsEn Andalousie
PersonnagesCarmen, la Carmencita
Don José Lizarrabengoa
le narrateur archéologue
le Dancaïre

"Carmen" est une nouvelle de Prosper Mérimée écrite en 1845 et publiée en 1847, dont a été tiré l’opéra-homonyme, musique de Georges Bizet, livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy (1875).

Carmen traite du sujet de l'amour tragique et de la jalousie amoureuse.

La nouvelle met principalement en scène les personnages de Carmen et de "Don José Lizarrabengoa", dont l'amour passionné pour la belle bohémienne n'est pas payé de retour et le pousse finalement à l'assassiner.

 

 

Carmen : une jeune gitane qui entraîne dans sa chute son amant jaloux.

 

C’est une femme sensuelle, qui utilise ses charmes et ses atouts féminins pour arriver à ses fins et manipuler ses amants.

 

Elle envoûte littéralement le narrateur et Don José dès la première rencontre.

Don José.

Destiné à une carrière militaire, il succombe aux charmes de Carmen et devient un bandit.

Il ne peut désobéir à sa maîtresse, dont il est passionnément amoureux.

Il est faible et impuissant et sa passion va le pousser à commettre des meurtres.

Il y succombe entièrement lorsqu’il tue Carmen, qui lui avait avoué qu’elle ne l’aimait plus.

Le narrateur : personnage naïf, également tombé dans les filets de sa passion pour Carmen, mais qui a été sauvé par Don José.

C'est également un personnage vertueux et sage se rapprochant de l’auteur par son profil d’archéologue.

 

Carmen est divisé en quatre chapitres de longueur inégale, mais le récit des amours impossibles de Carmen et de Don José Lazarrabengoa n’occupe que le troisième chapitre.

Il s’agit donc à ce moment d’un récit enchâssé ou emboîté, dont le narrateur est Don José Lizarrabengoa, mis en abîme dans le récit-cadre, dont le narrateur est un archéologue.

Les évènements racontés par Don José Lizarrabengoa sont antérieurs aux évènements du récit-cadre (analepse narrative).

Le récit est en prose et utilise la focalisation interne.

Le quatrième et dernier chapitre constitue une rupture stylistique nette, en revenant au discours scientifique qui constituait l'entame du premier chapitre.

 

 

Le narrateur, un archéologue en excursion en Andalousie, s’arrête en chemin pour se reposer avec Antonio, son guide.

Il rencontre un homme dont l'accent n'est apparemment pas "andalou", il lui propose un cigare et tous deux commencent à discuter.

L'homme l’accompagne jusqu'à une auberge.

À cause des signes d’inquiétude que lui fait Antonio, le narrateur se dit qu’il a probablement affaire à un contrebandier, mais il n'en a pas peur.

Arrivé à l’auberge, il apprend qu'il s’agit de Don José Lizarrabengoa, hidalgo di Navarro, un bandit poursuivi par les autorités.

Don José Lizarrabengoa chante un air BASUE à la mandoline pendant le repas.

Au milieu de la nuit, le narrateur s’éveille et
va dehors où il voit passer une ombre devant lui : c’est Antonio.

Il va dénoncer Don José --- pour 200 ducats.

Le narrateur éveille Don José pour l’en avertir.

Après avoir juré au narrateur qu’il ne se vengerait pas de son guide, Don José Lizarrabengoa se sauve pour ne pas se faire arrêter.

Quand les lanciers arrivent, leur proie s'est envolée.

 

On retrouve le narrateur une semaine plus tard, menant ses recherches à Cordoue chez les Dominicains.

Un soir, il rencontre une belle jeune fille bohémienne nommée "Carmencita", qui lui propose de lui dire son avenir.

Ils vont prendre une glace ensemble, puis ils vont au domicile de Carmencita, qui est fascinée par sa montre.

Un homme entre brusquement : c'est un complice de Carmen, et celle-ci lui enjoint de trancher la gorge du malheureux porteur de montre.

Mais il s'agit de Don José Lizarrabengoa, qui s'aperçoit de l'identité du narrateur et le laisse prendre la fuite.

Le narrateur s’aperçoit ensuite que Carmencita lui a dérobé sa montre mais suite aux paroles de don José Lizarrabengoa il décide de ne pas la poursuivre.

Plusieurs mois après, le narrateur revient à Cordoue et apprend au couvent que Don José Lizarrabengoa a été jeté en prison, soupçonné notamment d'avoir dérobé sa montre, et qu'on va le condamner à mort pour de nombreux autres crimes.

Il lui apporte une boîte de cigares et arrive pendant son repas.

Il lui propose de l'aider mais Don José Lizarrabengoa avoue qu’une messe lui serait plus utile.

Il lui demande aussi d’aller porter une médaille à une femme en Navarra, à Pampelune.

 

Le narrateur revient à la prison le lendemain et apprend toute l'histoire de Don José Lizarrabengoa.

Il s'appelle en réalité "Don José Lizarrabengoa", basque né à Elizondo,
brigadier de cavalerie placé en
garde dans une manufacture de tabac à Séville.

Un jour, il rencontre Carmencita qui le taquine sur son épinglette, puis lui lance une fleur di gaggia qu’il conserve.

Peu après, une bagarre éclate.

Don Jose va voir et trouve d’un côté une femme blessée, de l’autre Carmencita.

José est chargé d’amener Carmencita à la prison.

Celle-ci utilise son charme (en vain) et son patriotisme (elle lui fait croire qu’elle aussi est de Navarra) pour se sauver, et y parvient.

Don Jose est envoyé à la prison POUR UN MOIS et dégradé.

Un jour, en prison, il
reçoit un pain d’une soi-disant cousine avec une LIME à l’intérieur et deux piastres, cadeau de Carmencita.

Il est touché de ce geste mais refuse de s'échapper,
ce qui reviendrait à déserter.

À sa sortie, il redevient SIMPLE SOLDAT, et retrouve Carmen avec qui il passe une journée qui le laisse transi d'amour pour elle.

Carmencita le manipule pour qu'il ferme les yeux sur de petits trafics, puis elle disparaît.

Quand Don Jose la retrouve, elle est au bras d'un officier.

Une bousculade s'ensuit, Don José tue l'officier et Carmen l'aide à s'échapper.

Don Jose fuit Séville et intègre une troupe de contrebandiers dirigée par un chef, le Dancaïre.

Mais il apprend que Carmencita est déjà mariée à Garcia, un des bandits de la troupe, et il souffre de plus en plus de la vie qu'il mène désormais.

Divers crimes sont commis par la petite troupe.

Don Jose José poignarde finalement Garcia au cours d'une algarade, et le Dancaïre meurt également dans une embuscade où José est blessé.

Il finit par guérir, mais Carmencita le rend toujours plus fou de jalousie, notamment par sa relation avec un picador nommé Luca.

Il la somme de tout quitter pour venir avec lui en Amérique, mais elle refuse et dit ne plus l'aimer.

Désespéré, il en vient à la tuer de deux coups de couteau, puis l'enterre avec la bague qu'il lui avait offerte et va se rendre aux autorités.

Le chapitre IV rompt totalement avec la narration précédente car il est constitué d'observations de type encyclopédique sur les bohémiens, leur apparence, leurs mœurs, leur langue.

C'est un retour au point de vue narratif initial, avec dans le rôle du narrateur un scientifique qui clôt par cet exposé la tragique histoire qu'il a entendue.

Dans Carmen, Mérimée mêle les genres de la tragédie classique et du roman picaresque pour illustrer le Mal que représente la passion amoureuse et ravageuse, qui pousse les individus à dépasser leurs limites, à effacer toutes traces de raison et de vertu dans leur âme afin qu’ils commettent des actes condamnables et qui réduiront leur vie à néant.
Voir aussi La Petite Gitane (Miguel de Cervantes).

  • 1845 : Carmen paraît dans "La revue des deux mondes".
  • 1846 : Carmen est édité en livre à Paris par l'éditeur Michel Lévy frères dans un recueil contenant également Arsène Guillot et L'Abbé Aubain[2].

Films adaptant l’opéra et/ou la nouvelle :
1907 : Carmen, film anglais muet d’Arthur Gilbert
1909 : Carmen, film italien muet de Gerolamo Lo Savio
1911 : Carmen, film français muet de Jean Durand, avec Gaston Modot
1912 : Carmen, film anglais muet de Theo Frenkel
1915 : Carmen, film muet de Cecil B. DeMille, avec Geraldine Farrar
1915 : Carmen, film muet de Raoul Walsh, avec Theda Bara
1915 : Charlot joue Carmen (Burlesque on Carmen), film muet de
Charles Chaplin, avec Charles Chaplin et Edna Purviance
1918 : Carmen, film allemand muet d’Ernst Lubitsch
1926 : Carmen, film français muet de Jacques Feyder
1945 : Carmen, film français de Christian-Jaque, avec Jean Marais et Viviane Romance
1948 : Les Amours de Carmen (The Loves of Carmen), film de Charles Vidor
1954 : Carmen Jones film américain d’Otto Preminger
1963 : Carmen 63 film franco-italien de Carmine Gallone
1968 : L'homme, l'orgueil et la vengeance film italien de Luigi Bazzoni
1983 : Carmen, adaptation flamenco de Carlos Saura
1983 : Prénom : Carmen de Jean-Luc Godard
1984 : Carmen, film d’opéra de Francesco Rosi, avec Julia Migenes et Placido Domingo

Notes et références[modifier]

  1. Carmencita est le diminutif de Carmen.
  2. Notice bibliographique BNF [archive] sur catalogue.bnf.fr. Consulté le 27 novembre 2012

Liens externes[modifier]

Sur les autres projets Wikimedia :

  

No comments:

Post a Comment