Quelques-unes des œuvres tirées de la même source ont été citées par Francisque Michel dans l'introduction du "Roman de la Violette" (IL ROMANZO DELLA VIOLETTA; ossia la storia di GHERARDO, conte di NEVERS e di RETHEL) dont l'auteur est Gerbert de Montreuil et qui est postérieur à Guillaume di Dole, ce semble, d'environ vingt-cinq ans 2.
Elles l'ont été une seconde fois par François Victor Hugo dans la notice qu'il a placée en tête de Cymbeline, au tome V de sa traduction des Œuvres de Shakespeare.
Indépendamment du sommaire de la Violette, que la seconde a seule donné, l'une et l'autre notice contiennent l'analyse du Roman du comte de Poitiers, que Raynouard, Littré, et F. Michel estimaient moins ancien que la Violette, mais qu'il faut probablement rattacher au xii siècle.
d'un conte en prose intitulé Le roi Flore et la belle Jehanne, qui est du xme siècle.
d'un conte du Décameron de Boccace.
d'un miracle du xive siècle,
du Cymbeline de Shakespeare, qui, dans la partie où l'on retrouve notre fable, se rapproche étroitement du conte de Boccaccio.
Cette liste est incomplète, et le sera encore, après qu'on y aura joint quelques imitations modernes de la Violette citées également par F. Michel, le chant grec signalé par M. G. Paris, notre
"Guillaume di Dole",
une nouvelle en prose récemment découverte par M. E. Langlois dans un manuscrit du Vatican 6, et, si l'on veut, le drame serbe et deux récentes opérettes.
On pourra l'accroître notablement à l'aide des travaux de H. von der Hagen , de M. A. Todd, de M. A. Rochs 3 et de R. Kôhler sur l'origine et les transformations du theme
Elles l'ont été une seconde fois par François Victor Hugo dans la notice qu'il a placée en tête de Cymbeline, au tome V de sa traduction des Œuvres de Shakespeare.
Indépendamment du sommaire de la Violette, que la seconde a seule donné, l'une et l'autre notice contiennent l'analyse du Roman du comte de Poitiers, que Raynouard, Littré, et F. Michel estimaient moins ancien que la Violette, mais qu'il faut probablement rattacher au xii siècle.
d'un conte en prose intitulé Le roi Flore et la belle Jehanne, qui est du xme siècle.
d'un conte du Décameron de Boccace.
d'un miracle du xive siècle,
du Cymbeline de Shakespeare, qui, dans la partie où l'on retrouve notre fable, se rapproche étroitement du conte de Boccaccio.
Cette liste est incomplète, et le sera encore, après qu'on y aura joint quelques imitations modernes de la Violette citées également par F. Michel, le chant grec signalé par M. G. Paris, notre
"Guillaume di Dole",
une nouvelle en prose récemment découverte par M. E. Langlois dans un manuscrit du Vatican 6, et, si l'on veut, le drame serbe et deux récentes opérettes.
On pourra l'accroître notablement à l'aide des travaux de H. von der Hagen , de M. A. Todd, de M. A. Rochs 3 et de R. Kôhler sur l'origine et les transformations du theme
Voyez le Journal des Débats, 8 juin 1891 et 7 juillet 1894.
Roman de la Violette ou de Gérard de Nevers, en vers, du XIII siècle, par Gibert de Montreuil, publié pour la première fois par F. Michel, Paris, 1834.
M. G. Paris le place vers 1225 (La littérature française au moyen âge, p. 83 et 251).
IL "ROMANZO DELLA VIOLETTA" est dédié à Maria, contessa di Ponthieu, qui succéda à son père en 1221 et mourut en 1251.
Elle ne recouvra qu'en 1225 son comté, confisqué par Philippe Auguste en 1214.
Il est fait allusion à sa réintégration dans le texte de l'un des deux manuscrits consultés par l'éditeur (p. 3og de l'édition).
Roman du comte de Poitiers, publié par F. Michel, Paris, 1831. Voy. l'Histoire littéraire, XXII, p. 782-788.
La littérature française au moyen dge, p. 83 et 247
Nouvelles françoises en prose du nu" siècle, publiées par L. Moland et C. d'Héricault, i856, p. 87-157.
Seconde journée, 9° nouvelle.
Voy. le Miracle de Othon, roy d'Espaigne, dans les Miracles de Nostre Dame, publiés par G. Paris et U. Robert pour la Société des Anciens textes, IV, p. 315-388
Outre la traduction en prose, imprimée au xve siècle et plusieurs fois réimprimée, du roman de la Violette, F. Michel mentionne diverses pièces du théâtre moderne, tels que l'opéra d'Eurianthe de Weber, avec traduction et adaptation de CastilBlaze (1831), et l'opéra comique intitule "La Violette" (1828), dont les paroles sont de E. de Planard et la musique de Carafa.
Du même sujet, MM. Vanloo et Leterrier ont tiré, en 1877, l'opérette "La Marjolaine", musique de M. Ch. Lecocq), et MM. Michel Carré et de Choudens, en 1894, la comédie lyrique à laquelle il a été fait allusion plus haut, et qui est intitulée "Dinah" (musique de M. Missa)
Voy. les Notices des manuscrits français de Rome (p. 213), citées plus loin, p. xix et xx.
Nouvelles françoises en prose du nu" siècle, publiées par L. Moland et C. d'Héricault, i856, p. 87-157.
Seconde journée, 9° nouvelle.
Voy. le Miracle de Othon, roy d'Espaigne, dans les Miracles de Nostre Dame, publiés par G. Paris et U. Robert pour la Société des Anciens textes, IV, p. 315-388
Outre la traduction en prose, imprimée au xve siècle et plusieurs fois réimprimée, du roman de la Violette, F. Michel mentionne diverses pièces du théâtre moderne, tels que l'opéra d'Eurianthe de Weber, avec traduction et adaptation de CastilBlaze (1831), et l'opéra comique intitule "La Violette" (1828), dont les paroles sont de E. de Planard et la musique de Carafa.
Du même sujet, MM. Vanloo et Leterrier ont tiré, en 1877, l'opérette "La Marjolaine", musique de M. Ch. Lecocq), et MM. Michel Carré et de Choudens, en 1894, la comédie lyrique à laquelle il a été fait allusion plus haut, et qui est intitulée "Dinah" (musique de M. Missa)
Voy. les Notices des manuscrits français de Rome (p. 213), citées plus loin, p. xix et xx.
M. Gaston Paris, qui a réuni en partie les matériaux d'une nouvelle étude sur les versions où se retrouve le sujet de Guillaume di Dole, nous avait fait espérer qu'elle pourrait être jointe à cette introduction.
Mais notre éminent confrère, détourné par de pressantes occupations, n'a pu accomplir à temps sa promesse.
Il était impossible, d'autre part, de faire subir un nouveau retard, après tant d'autres, à cette édition. L'étude de M. G. Paris sera bientôt, nous l'espérons, achevée et imprimée; nous y renvoyons les lecteurs qu'intéresse la littérature comparée.
Je n'indiquerai que très sommairement, en attendant cette publication, les dissemblances principales que présente notre roman, rapproché des œuvres antérieures ou postérieures qui ont la même origine.
F. H. von der Hagen's Gesammtabenteuer (Stuttgard et Tubinguc, i85o), III, ch. Lxviii.
Guillaume de Dole, an unpublished old french romance, au tome II, p. 107, de la collection de mémoires intitules : Transactions and proceedings of the modem language Association of America, Baltimore, 1887.
Ueber den Veilchen-Roman und die Wanderung der EuriantSagc, Halle, 1882.
4. Literaturblatt fur germait und roman Philologie, 1883, col. 270.
Dans toutes ces œuvres, hors la nouvelle du Vatican, le point de départ del melodrama est une gageure, qui est proposée ou acceptée par un mari sur la fidélité de sa femme — et en un cas (la Violette) par un amant sur la fidélité de son amie.
Dans toutes, hors la nouvelle du Vatican et Cymbeline , le traître fait d'abord une vaine tentative de séduction ou de viol, puis obtient d'une complicité le plus souvent achetée la connaissance d'un secret ou la possession de menus objets qu'il invoquera pour donner toute vraisemblance à sa prétendue conquête, et pour s'assurer le profit de la gageure.
Les malheurs de Liénor ne lui viendront pas d'un pari, mais de la jalousie que ressent le sénéchal à l'égard de son frère.
D'est sa mère qui, spontanément, livrera le secret de la ROSE, et le sénéchal abusera de ce secret avant d'avoir vu la "pucelle à la Rose".
De tous les courtisans de l'empereur, il sera le plus surpris en l'entendant se plaindre d'avoir été violée.
Pour amener le dénouement, notre poète se sépare encore des autres imitateurs, l'auteur de la nouvelle du Vatican et Boccace exceptés \ Tandis que presque partout la con
Dans toutes, hors la nouvelle du Vatican et Cymbeline , le traître fait d'abord une vaine tentative de séduction ou de viol, puis obtient d'une complicité le plus souvent achetée la connaissance d'un secret ou la possession de menus objets qu'il invoquera pour donner toute vraisemblance à sa prétendue conquête, et pour s'assurer le profit de la gageure.
Les malheurs de Liénor ne lui viendront pas d'un pari, mais de la jalousie que ressent le sénéchal à l'égard de son frère.
D'est sa mère qui, spontanément, livrera le secret de la ROSE, et le sénéchal abusera de ce secret avant d'avoir vu la "pucelle à la Rose".
De tous les courtisans de l'empereur, il sera le plus surpris en l'entendant se plaindre d'avoir été violée.
Pour amener le dénouement, notre poète se sépare encore des autres imitateurs, l'auteur de la nouvelle du Vatican et Boccace exceptés \ Tandis que presque partout la con
Il y a tentative de séduction dans la pièce de Shakespeare; mais ce n'est pas avec la complicité d'une servante, confidente ou amie, comme il arrive dans les autres versions, que Iachimo s'introduit chez Imogène, y prend un bracelet et découvre le signe qu'elle a sur le sein.
Comme Liénor, l'héroïne de la nouvelle du Vatican et celle de Boccace cherchent à se justifier, mais elles sont moins ingénieuses et moins rusées.
fusion du traître est due à des circonstances auxquelles la femme calomniée demeure étrangère, comme une conversation entendue par hasard, un aveu, une intervention divine ', notre Liénor, à la différence de la plupart des autres héroïnes, n'attend point passivement qu'un événement fortuit vienne la réhabiliter.
Cette douce fille, si sévèrement élevée qu'en l'absence de son frère nul étranger ne la peut voir, même sous les yeux de sa mère, déploiera une audacieuse et virile énergie, dès qu'elle apprendra l'insulte.
Elle saura reconquérir elle même, et à elle seule, la confiance et l'amour de son royal amant.
Cette douce fille, si sévèrement élevée qu'en l'absence de son frère nul étranger ne la peut voir, même sous les yeux de sa mère, déploiera une audacieuse et virile énergie, dès qu'elle apprendra l'insulte.
Elle saura reconquérir elle même, et à elle seule, la confiance et l'amour de son royal amant.
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Un seul manuscrit nous a conservé le texte de Guillaume de Dole: c'est un recueil de romans qui appartient à la Bibliothèque du Vatican 2. Inscrit sous le n° 754 dans le catalogue du fonds de la reine Christine de Suède, que Montfaucon a publié en 1739, il est aujourd'hui classé dans le même fonds sous le n° 1725. M.Ernest Langlois l'a décrit comme il suit dans les Notices des manuscrits fran
Voy. le Miracle de Othon.
Bibliotheca bibliothecarum manuscriptorum, I, f* 3o b.
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